Saint Seiya : The Lost Canvas – Myth of Hades (聖闘士星矢 冥王神話 ; Seinto Seiya) est un manga de Shiori Teshirogi, auteur japonais.
C’est le studio TMS Entertainment qui se charge de l’animation, pour une histoire se déroulant lors de la précédente guerre sainte, au XVIIIe siècle, plusieurs années avant la série originale Saint Seiya. L’histoire est centrée sur la relation entre Tenma, le Saint Pégase, et ses amis bien-aimés : Alone, qui devient finalement son plus grand ennemi, Hadès et Sasha qui deviendra Athéna.
Les épisodes de l’anime
26 (en 2 OAV différents)
La série a été créée au Japon le 24 juin 2009. La production est assurée par TMS Entertainment qui fait partie de “Sega Sammy Group”, la société qui produira le jeu SS Online.
- La première saison comprend 13 OVA d’une durée de 30 minutes chacune et couvre les 54 premiers chapitres du manga. La saison 1 s’est terminée le 21 avril avec la sortie des OVA 11, 12 et 13.
- La deuxième saison a été créée le 23 février 2011, ajoutant 13 autres OVA lors d’une saison 2 qui s’est terminée le 20 juillet avec la sortie des OVA 24, 25 et 26.
Les critiques à la réception de la série
La série anime a reçu des critiques généralement positives de la part des journalistes.
Elle a été saluée pour son accessibilité aux téléspectateurs qui n’ont aucune connaissance de la série Saint Seiya originale, bien qu’il s’agisse d’un préquel.
En même temps, cette série permet aux fans de voir les événements d’un point de vue différent. Bien que les relations entre les personnages soient importantes dans toutes les séries japonaises en général, on a noté que la relation entre Tenma et Alone était remarquablement fouillée dans cette série.
Enfin, l’animation a été remarquée pour se démarquer magnifiquement, surtout pendant les combats. Bien que les attaques perpétrées soient parfois involontairement drôles en raison des noms qui leur sont données, l’étalage de violence a amené les critiques à se demander si la série était destinée à un jeune public ou un public plus mâture.
Résumé
Au 18ème siècle en Italie, des enfants abandonnés vont devenir, pour l’un(e) la réincarnation d’Athena (Sacha), pour l’autre le Chevalier Pégase (Tenma), pour le troisième la réincarnation du dieu du mal Hadès (Alone frère de Sacha). Avec l’intervention des chevaliers d’Or réapparus à l’occasion du retour d’Hadès depuis le royaume des morts, Pégase va devoir défendre Sacha lors de cette guerre Sainte qui se déroule 283 ans avant la première série Saint-Seiya.
Dans Saint Seiya comme dans Lost Canvas, le personnage préféré de Teshirogi est le saint Pégase, qui est devenu celui qu’elle aime le plus dessiner. Les Saints d’Or du Cancer, du Poisson et du Taureau ont été développés par l’auteur avec les personnages de la série originale en tête. Lorsqu’on a dit à Teshirogi qu’ils étaient plus réussis que les originaux, elle a répondu qu’elle n’avait pas l’intention de leur donner un traitement spécial.
Avis personnel
Il s’agit de 13 courts-métrages d’une demi-heure, les plus récents de la série Saint Seiya. Les trois premiers épisodes m’ont laissé une très bonne impression : les dessins sont de qualité, le trait assez fin, le scénario cohérent.
Mais cette série de qualificatifs s’estompe avec le temps : l’histoire est un plagia des premiers “chevaliers du zodiaque”, en moins bien parce que 13 épisodes ça reste très court pour installer les personnages, leur psyhologie, créer du suspense, etc.
La malédiction voulant que les suites du premier SAINT SEIYA sont moins bonnes que l’original n’a, à mon goût, pas encore été démentie.
Personnages dans Saint Seiya Lost Canvas
L’animation
L’animation est bonne avec un bon rythme et beaucoup de personnages tout au long de la série. Beaucoup de combats et de batailles épiques agrémentent le spectacle. Sincèrement, c’est vraiment la qualité de l’animation qui fait que cette série vaut la peine d’être regardée. Les armoiries sont vraiment géniales à admirer. Notamment celles de Pandore et Athéna.
Tout le reste, malheureusement, n’est que du shonen basique…
Le scénario
Cela aurait été beaucoup mieux si les auteurs avaient élargi l’intrigue et s’ils n’avaient pas passé la plupart des épisodes à présenter les personnages.
Les protagonistes principaux n’ont presque pas de temps de se développer à l’écran. Malgré tout, voir les relations qui se nouent entre Athena et Sasha vaut la peine qu’on passe du temps à regarder la série.
La série n’est peut-être destinée qu’aux fans de Saint Seiya. Ce n’est pas le meilleur arc de la série, mais elle se laisse regarder sympathiquement, notamment grâce à son graphisme clair et son animation avancée.